John Mayall en tournée en France du 2 au 23 octobre 2010.

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J'y serai à Ramonville!

Eh bien moi je serai au Havre !
Comme le parrain est très accessible, je lui demanderai si il se souvient d’avoir jammer avec l’Eperience d’Hendrix et Cream ce que prétendent deux LP boot de 9 titres.

C'est clair qu'il est accessible... enfin manquerait plus qu'il morde le vieux... un coup à repartir avec le dentier d'une légende...

J'irai peut être le voir à Paris... Faut que je trouve un autre truc à lui faire signer...

Je ne sais pas pour vous mais je trouve les derniers messages de Lestat particulièrement exquis.

et oui... en ce moment je suis dans une période rose... raffinée... classe...

c'est la "let love rule" attitude si chère à ce bon vieux Lenny Kravitz (qui cela me fait mal au derrière de le dire semble préparer un très bon album funk, sans doute meilleur en terme de qualité intrinsèque que celui qui nous occupe ici et qui est tellement conforme à ce qu'il nous propose depuis 15 ans...)... La preuve en images...

mais je te rassure Sno, ça ne va pas durer...

mais bon, revenons en au vieux Mayall qui est l'objet de ce sujet...

Mayall “l'ancêtre” qui se produit dorénavant avec des Bluesbreakers tout beaux, tout neufs, à savoir :

Rocky Athas / guitare :
Texan et ancien copain d'école de Stevie Ray Vaughan avec qui il participa à de nombreuses gigs avant de rejoindre Eric Johnson, Johnny Winter, Jimmy Vaughan ou Bill Gibbons en diverses occasions.

Greg Rzab / basse :
un natif de Chicago assez renommé sur la scène blues du coin. Il fut recruté par Luther Allison, Willie Dixon, John Lee Hooker, Junior Wells (excusez du peu !) et enregistra avec Beck, les Allman brothers et même un certain Clapton paraît-il.

John Davenport / batterie :
New-yorkais assez renommé dans son domaine. il fut l'accompagnateur de Junior Wells et de Pinetop Perkins entre autres.

Tom Canning / keyboards :
autre New-Yorkais qui tourna notamment avec Bonnie Raitt, Albert Lee et surtout un certain Freddy King.

Note personnelle :
le nouveau guitariste de Mayall doit peser, à vue de nez, entre 65 et 70 kg...

Vue, hier soir, des affiches - collées à la va-vite sur les murs de ce qui reste de l'ancienne Fnac Bastille - du “vieux” qui dorénavant se proclame The Godfather (si, si, c'est marqué dessus), des affiches d'ailleurs pas mal foutues qui me rappellent celles qu'il dessinait lui-même durant les seventies (style underground). Et, sous la tronche du Godfather, est bien mentionnée la présence des Yardbirds à la Cigale...
Mais quels Yardbirds ? Keith Relf doit se retourner dans sa tombe !... N'importe quoi !
Affiches qui me pertubent...
Irai-je revoir le vieux ou non ? Pour l'instant, c'est non à 70%.
L'ayant vu et revu sous toutes les coutures des dizaines et des dizaines de fois à Londres et dans les environs de 67 à 73, accompagné d'abord par Peter Green (et Aynsley Dunbar + John McVie) puis avec Mick Taylor (Dunbar remplacé par Keef Hartley puis par Colin Allen), puis encore avec le Big Band (Taylor, Jon Hiseman, Mc Vie, et la section cuivres composée de Dick Hekstall-Smith, John Almond et Peter Lowther, à l'époque du magistral Bare Wires), enfin tous seul (époque Turning Point) avec son p'tit bassiste Steve Thompson et Colin Allen, j'ai bien peur de me retrouver face à un Mayall singeant jusqu'à plus soif ce qu'il fit et ce qu'il fut... avec son timbre de voix haut perché qui, à l'époque, semblait noyé dans la foultitude de solos de guitare, de saxes ou d'harmonica mais qui, à présent, doit certainement prendre le pas sur le reste, ses Bluesbreakers actuels (non mentionnés sur l'affiche) devant être bridés un max pour valoriser le Vieux Chef.
Faut dire aussi que j'en suis resté au DVD commémorant ses 70 ans avec Clapton, Mick Taylor et Buddy Wittington et là, je suis resté sur ma faim...
Mayall, le père du British Blues c'est presque sûr (ne pas oublier Alexis Korner, Graham Bond ou Cyril Davies, SVP) ; le dénicheur de Guitar Heroes, ça c'est la vraie vérité, mais je pense qu'à un moment donné il faut savoir s'arrêter pour ne pas tout gâcher et... vivre de ses rentes !

Effectivement Claude, tu as vu la grande époque, quand Mayall était un artiste des plus créatifs...

Ce n'est plus le cas aujourd'hui, mais c'est toujours sympa de le voir pour nous autres jeunots.
J'ai lu quelque part qu'il reviendrait en tournée cet été avec Mick Taylor (festivals?).

Bah alors, personne ne nous a racconté ses impressions à propos de son concert !?
On a bien eu le droit à celles d'Edblues et d'Olivier concernant leur concert de Steve Winwood (contente que ça vous ait plu d'ailleurs ), mais rien pour ceux de John Mayall...
Qui y est allé finalement ?
Peut-être que Cyril nous fera grâce de ses impressions demain.