after midnight - comme un bolide dans la nuit qui troue la route - ça pulse - ça crache - on est loin de la version au ralenti d'une pub pour la bière - là c'est le rythme effréné de just one night - à fond les ballons ! et quel rythme - solo un peu moins structuré - avec la wahwah en moi - quelle version à tombeaux ouverts - viens ensuite little queen of spades - blues cradingue - brûlant - tuant - d'un moiteur torride - bien sûr les solos - doyle puis derek presque comme à chauque fois dans le même ordre - mais les musiciens sont là - ils ont le sons et sont appliqués - derek fait des ravages avec le slide - un coup tout en retenu - presque innodible - sauf le gimmik - le slide - et d'un coup il maltraite ses cordes - tirants des sons ahurissant - je comprends pourquoi tant de chansons de la période derek sont reprises ce soir - j'ai pas connu duane allman - mais jil me semble que le son du DEREK truks sont à l'origine dd'une partie du set list - et c'est du tout bon - éric se sens bien - le blues est lourd - bel hommage à robert johnson - viens ensuite every body oughta make a change - de money and cigarette - là aussi - surprise - et oui ? surprise totale - le clou c'est quand eric change de guitare - chope le bottleneck et commence l'imtro de motherless children - pas la version de from the cradle - la versions boostée de 461 océan boulevard - éric est appliqué - impécable - et c'est une version magnifique du pur filing - ça glisse - c'est en place ça ne bronche pas

pour moi la surprise est totale comme i'am yours - viens ensuite un version à mon goût - trop rapide de wonderful tonight chanson qui parfois m'énerve - et des fois je me dit putain - belle balade - et là on est loin de l'imtro du 24 night - la cersion est épurée - va à l'essentiel - fini les solos des musiciens - j'aurai bien voulu entendre old love à la place - mais bon robert cray n'était pas là ( peut-être à paris ou lille ou au rah bande de petits veinards !!! ) la suite est prévisible cocaine bien enlevée - je me rapelais sur cette chanson que j'avais découvert sur la vidéo the cream of clapton - je me revoyé les solos - le public les lumières qu'il y auvait sur ce titre - ce soir là les lumières étaient soft - j'aurai préféré un peu plus de boost dans les effets surtout dans les morceaux accélérés tel que after midnight etc... et une ambiance de club de blues un peu feutré pour les blues et la session accoustique - mais bon - ce sont des détails - layla surgit de nulle part - personne s'y attendait je crois - pas d'intro - layla - sculptée dans la roche à main nue - ça frappe - première version de LAYLA en live et en direct - chair et os - du bonheur - le final prévu et toujours derek/duane là présent - en place - vraiment je sais pas il me paraissait impassible mais quelle guitariste - quelle maîtrise de la slide ( qui est très dure à intégré dans un spectable public ) ! quelle aisance !

direct - sno - je viens de perdre 400 mots ... mais je suis tétu - j'y passerai la nuit peut-être... voilà je me rapelle plus si le salut de tous les musiciens s'est effetué avant ou après le rappel - ce que je sais c'est que j'étais là - après LAYLA - putain j'y étais - depuis tout môme - j'avais 15 ans - j'avais acheté ma première guitare au puces à toulon pour 550 francs - il avait pas voulu que me la laisser à 500 balles - l'accoustique que j'ai toujours - et le soir dans ma chambre pendant que les parents regardaient le film du soir - je mettais just one night à la chaine - et les lumière tamisées comme pour un concert - je mettais wonderful tonight et worried life blues - et quand le solo de piano commençais et bah je jouais le riffs - le gimmick et faisait un petit solo dans ma chambre d'ado - je me croyais sur scène avec éric - je ne quittais plus ma guitare - séchant les cours - les autres étaient téchno à donf moi avec mon baladeur c'était chaley patton - et robert johnson - bb king et muddy waters - bref cette idée de concert avec éric je m'en souviendrai toute ma putain de vie - j'ai 31 balais - pour moi la soirée était parfaite - rien que d'y être - 18 ans que j'en rêve - bien sûr il y avait ce problème auditif mais merde je me suis dit tant pis si je suis sourd demain - pour ce concert ! putain j'aurais vu et entendu éric en live pour la première fois de ma vie - crossroads - spidé ! enlevé - la reformation des cream c'était il y a un ans jour pour jour - je me suis dit il va faire sunshine of your love - ou non plutot white room soupoudré de wahwah et sunshine of your love avec la note qui tue quand tout le groupe se tait et qu'il y a la guitare qui troue la nuit de sa saveur - de sa soul de sa sueur de son coeur - et bien non - juste crossroads - millimétré - en place -

un upercut dans l'arcade sourcillière - la dernière note savouré un dernier salut - oublié de vous dire - oublié de vous dire le travail de lee dickson - qui déjà après every body oughta make a change s'est afféré à ranger la martin - et quelque strats - à plié les jacks - le travailleur de l'ombre ne m'a pas échappé je voulais avoir 200 yeux et 10000 bonnes oreilles - mais ce type là est dévoué et disponible ( il discutait avec les premiers rangs à droite àvant le concert ) - il est l'oeil et l'oreille à l'aguet - sur son siège dans le premier morceau quant pépère à cassé la corde il a bondit ! - je sais ça fait longtemps qu'il travaillent ensemble - vraiment du bon travail - les lumières se sont rallumées très vite - pour dire là c'est vraiment fini - deux heures - 120 minutes de bonheur - les oreilles en compotes - on décide mon boeuf et moi d'attendre un peu la sorti - il avait fait très chaud dans la salle ( chaleur humaine ? oui je pense un show simple comme une grande répète ! ) on sort par le côté - et je me dit putain c'est fini - putain tant de sénarios dans ma tête - dans de titre... pas de tears in heaven - finalement beaucoup de chansons de derek and the dominoes... peu du nouvel album - pas de rivers of tears ni de titres de pilgrim - 19 chansons pour une vie ( et quelle vie ) - c'est vrai comme j'ai lu - si on voulait une set liste idéal le concert durerait 6 heures c'est vrai - on est dehors face à la boutique

j'ai pris un mug pour boire mon café ou mon thé pour 10€ ( on peut mettre les tarifs sno ? ) et un teeshirt à 30€ sur la tournée europe avec les dates dans le dos et et eric clapton tour 2006/7 dans la potrine - de bonne qualité le coton est épais et durera moults et moults lavages - le temps de retrouver la bagnole avec encore les oreilles en compote - un peu bluesy - mais pas trop les gendarmes m'indique la route mais je me pomme quand même je ne met pas encore la radio pour reposer mes oreilles - je me pomme comme une grosse merde je passe sur la croisette - puis la boca et encore un bled paumé - puis l'autoroute - je glisse le cd dedans le deuxième disque de l'édition deluxe de 461 océan boulevard le concert de 4 décembre à londres - smiles que j'entends pas trop avec le bruit de la route et mon oreille à l'agonie - je ferme la vitre et passe la 5ème - dans la nuit comme un solo à l'aveugle ( éric ferme les yeux en faisant ces solos - pour moi c'est un model un exemple - comment fait-il ? ) moi je peux pas - je dois voir les touches - voir les cordes les presser les torturer encore un mystère ? - et la route défile 140 bornes en avaugle ( je hais de rouler la nuit sur l'autoroute ) entre plein phares et codes -

avec eric qui swingue dans le noir - des camions vaporeux - bruillants - et moi sourd d'une oreille attentif au moindre virage - 1.15 je dépose mon boeufs et monte le son je suis dans ma ville -allé : derek and the dominoes / pilgrim retour : édition deluxe 461 océan boulevard deuxième cd live at hammersmith odéon, london en boucle( version de i shot the shérif à tomber !!! je gère je prends la corniche - le disque tourne en boucle je rentre chez moi et je raconte tout à celle que j'aime - et à 2.15 sur l'oreille je suis raconte encore comment lee dickson à bondit pour remplacer la strat en plein morceau - et elle me répond - il faut que tu dormes un peu...
elle avait raison - deux heures de sommeil et me voilà frais dispo à 4.50 du matin - je suis facteur - et pendant ma tournée j'avais mis le pilote automatique - je n'étais pas en train de distribuer des lettres - j'étais avec éric et le groupe - à l'aéroport en train d'attendre le vol pour GLASGOW !!! prochaine étape - see you later eric and thank you !!!



voilà j'ai fini - oui un peu long mais putain j'ai tapé deux à trois versions de ce compte rendu écrit comme un fou parce que vous m'avez manqué pendant 3 semaines - mais je vous lisais... bravo à sno pour le site vive la musique et vive le blues - portez-vous bien .

flyaway alias laurentbluesman.

Waw ! Flyaway, ton compte-rendu, on dirait du céline ! Bravo, ça donne envie
(PS : il n'y a pas de motherless children dans from the craddle, c'est motherless child)

ah ouais putain c'est vrai - mais mo quand j'écris j'en met un peu partout - pis fallait que je fasse vite - le chrono tournait - content que mon commentaire te plaise ! j'adore ton avatar

Bravo flyaway pour ton compte rendu.
Moi aussi je travaille à La Poste ... enfin un collègue qui partage ma passion pour EC !
Bon voyage à Glasgow donc, et refais nous 1 roman, histoire que je patiente jusqu'au 17/05 pour le RAH.
Ca fait 12 ans que j'attendais d'y retourner.

A+

non c'était un tripe un rêve que je prenais l'avion pour GLASGOW avec eric et le band - mais malheureusement j'y vais pas ... salut à toi collègue - homme de lettres ( facteur )...