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Angelica a écrit:
eA la limite, s'il faut faire un reproche, ce serait plutôt au niveau de la composition de ses albums actuels que ça manque d'idée....
Angelica, je te rejoins complètement sur ce point. J'y repensais justement, pas plus tard qu'hier, en me disant qu'Eric n'avait pas "pondu" un album réellement "concret" depuis 1998. Je m'explique, en parlant d'album concret, je pense avant tout à un album dôté d'une ligne directrice, d'un thème sur lequel vont prendre forme des compos.
Aussi controversé que l'a été Pilgrim, on ne peut néanmoins pas lui nier son unité, sa pertinence, sa cohérence. Un thème, un état d'esprit source d'inspiration de morceaux - que l'on aime ou que l'on aime pas - mais qui au moins véhiculent quelque chose.
Depuis, on navigue plus ou moins entre des morceaux qui semblent d'avantage avoir été composés sporadiquement - et mis les uns après les autres pour parvenir à un disque - que dans une véritable démarche de composition d'un album.
La cohérence de Reptile souffrait déjà de ce "problème" quant à celle de Back Home, elle est, pour moi, inexistente.
Me & Mr Johnson pourrait prétendre à un meilleur statut, avec sa tracklist 100% blues et signée RJ, mais la mise en valeur des talents, INCONTESTABLES, de Robert Johnson, ne peut réaliser avec la perfection atteinte lors de From The Cradle.
Alors, lorsqu'Eric déclare qu'il se sent en dessous de ce qu'il était en 1997, je pense qu'il se remémore surtout cette époque que j'appelle l' "Age d'or" où en, moins de 3 ans, il a pu passer du blues à l'électro de façon tout à fait naturelle. Et, à mon humble avis, réaliser un album comme Retail Theraphy révèle d'une plus grande prise de risque et une volonté d'exploration artistique et musicale que la réinterprétation de "Motherless Children" (et vous savez que j'aime ce morceau) sur scène.