Bon, je sais je le fais à l'arrache...

J'avais vu ça ce week end dans le programme télé mais étant à la campagne sans internet, je n'avait pu remonter la news... et ça m'est ensuite sorti de la tête...

Dans 15 minutes, Arte diffuse un reportage sur le "British Blues"...

Connaissant la chaîne, il sera rediffusé dans quelques jours ou disponible sur leur site...

en espérant que certains auront vu ce message à temps...

Pour ceux qui n'ont pas vu le reportage, vous n'avez pas loupé grand chose.

L'émission peut être regardée pendant 7 jours à cette adresse...

pas inintéressante du tout... même si les puristes (et que dire alors des intégristes) y trouveront sans doute à redire...

bizarre quand même qu'on y ait pas fait allusion à John Mayall...

On a quand même pu voir notre cher Clapton pendant bien 2 secondes au sein des Yardbirds gratant sur sa Telecaster !

disons surtout que ce n'est pas si orienté que cela sur le British Blues mais plutôt sur la révolution musicale qu'a connu l'Angleterre dans les années 60...

Bon, eh bien comme quoi j'ai bien fait de louper sans le savoir l'émission !
Sinon vous auriez eu droit à trois pages de critiques acerbes, tonitruantes mais sûrement justifiées, ayant quand même vécu au cœur de “l'explosion” durant la fin des sixties et le début des seventies.
Mon havre de paix (et d'autres choses !) se situait à Earl's Court, précisément Courtfields Gardens, que certains d'entre vous, je crois savoir, connaissent assez bien.

A ce sujet, un film retrace mieux qu'un documentaire plus ou moins bien réalisé l'ambiance particulière qui régnait à l'époque au cœur de Londres ou de ses environs.
Il s'agit de Blow-Up de Michelangelo Antonioni que je vous recommande tout particulièrement.

Film durant lequel on peut entrapercevoir les Yardbirds en live au Speakeasy avec Jeff Beck, si ma mémoire est bonne.

Et pour répondre à ta question, très cher Lestat (slurp...), je pense que le réalisateur de ce documentaire (était-il au moins né à l'époque ?)n'a pris en compte que la pré-période du British Blues. Celle que j'ai vécu en France avant d'aller m'installer là-bas et qui court jusqu'en 66.
Mayall à l'époque n'était qu'un épiphénomène qui, dans son coin, collectionnait les imports des grands bluesmen et les apprenait par cœur afin de les moderniser à sa sauce. Ce qu'il fit quand il recruta Clapton, sortit quelques titres sur 45 tours avec lui puis enregistra Beano.
Pré-époque donc, durant laquelle les Yardbirds, les Animals ou les Stones étaient bien les têtes d'affiche... avant de disparaître progressivement (du moins pour les deux groupes précités) pour laisser la place aux guitar heroes, initiés par Clapton avec l'aide de Mayall.