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Re: Nouveau sondage

Titre du sujet : Re: Nouveau sondage
par Anonyme sur 29/10/2007 00:12:02

Citation :

snogod a écrit:
Citation :

Antoine a écrit:
(pour ce qui est de l'exemple qu'il donne, je me demande si ce n'est pas un peu contre productif. Le bilan de ce livre, c'est qu'il a passé sa vie à se droguer, à boire, et à faire de la musique géniale, et qu'aujourd'hui, il s'en est sorti, il est riche et heureux)


Un peu contre productif ?! Elle est un peu tirée par les cheveux ta conclusion, non ?



Je développe un peu. Il existe, chez certains artistes, une fascination pour les drogues, qui remonte sans doutes à Charly Parker, un des plus grands génies du vingtième siècle, complètement drogué. Le Jazz des années 50 et 60 a, d'après les amateurs, été pourri par cette idée stupide que Parker devait son génie à la drogue. Du coup, des tas de carrières ont été gâchées par l'héroïne. Clapton explique dans son livre qu'il s'inscrivait un peu dans ce schéma là.
Comment faire pour lutter contre cette idée ? Il me semble qu'il y a deux points essentiels : montrer les ravages de l'addiction et montrer que le génie de tel ou tel musicen ne doit rien à la drogue.
Pour ce qui est des ravages de l'addiction, l'exemple d'Hendrix est assez bon : si un jeune fan de Jimmy se dit "je vais me droguer comme lui pour jouer comme lui", il aura peut-être la présence d'esprit de penser : "et dans trois ans je crève dans mon vomis comme lui".
Pour le reste, je suis sûr qu'un historien de la musique pourrait collecter des centaines d'histoires de musiciens anomymes et sans talent qui ont été déglingués par la coke ou l'héro sans que ça ne leur confère jamais la moindre once de talent. Ca permettrait de penser que les Hendrix, Clapton et Parker devaient peut-être leur talent à autre chose. Que ce n'est pas parce qu'ils se droguaient qu'ils étaient bons, mais peut être parce qu'ils souffraient qu'ils se droguaient et qu'ils étaient bons.
Certes, la période post-domino de Clapton fait assez peu envie. Mais pour le reste, sa vie n'est pas tout à fait l'exemple qui fait réfléchir : il n'en est pas mort (bien qu'il ait falli), il s'en est sorti, preuve que c'est possible, et s'il fait le bilan de tout ça, il a eu une période ou la drogue lui a pourri la vie mais où il faisait de la musique géniale, et une période ou il s'en est débarrassé, et où il mène une vie heureuse avec la fièrté d'avoir signé quelques monuments de l'histoire du rock dans sa jeunesse.
Après, bien sûr, c'est très subjectif, chacun réagit différemment. Mais si je devais dissuader un jeune musicien de se droguer, ce ne sont pas les déboires Claptoniens que je lui raconterais prioritairement.