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Re: Mayall & Co

Titre du sujet : Re: Mayall & Co
par Claude1 sur 23/10/2006 20:37:23

Salut Olivier !
Tu es enfin de retour sur ce forum d'enfer... Ça fait plaisir ! On va bien s'amuser avec toutes les nouveautés du Webmaster en chef, hein ?...
Bon, pour répondre à ta question sur Mayall - un vieux pote à moi qui ne m'a jamais vu mais que moi j'ai vu maintes fois entre 69/71 - je fus enthousiasmé d'apprendre qu'un concert aurait lieu avec EC et Mick Taylor pour fêter ses 70 balais. Attente insupportable d'abord du CD puis du DVD et achat de ce dernier et là, la claque...
Mayall est et restera toujours Mayall, le pape du Blues anglais, avec sa voix insupportable parfois (je lui pardonne sur certains morceaux) mais aussi avec son orgue et son harmonica qu'il maîtrise depuis des lustres. Le seul problème de cette soirée anniversaire c'est, à mon avis, qu'il aurait du jouer le jeu jusqu'au bout en invitant John Mc Vie à la basse et Flint à la batterie. En effet, malgré tous ses efforts et ceux de Clapton, je ne retrouve pas la chaleur et l'ambiance des années soixante.
Et, malgré sa présence légitime dans les titres récents des Bluesbreakers, que vient faire dans les reprises des titres cultes Buddy Wittington? Essaye-t-il tout simplement de se faire mousser face à Clapton et Taylor ? Pour moi, ça ne prend pas.
Quant au second clavier, Mayall n'en n'avait pas besoin à l'époque quand il se tenait debout derrière son Hammond décoré par lui-même et dirigait de main de mître en même temps les débats. Mais, à mon humble avis, le gros problème de Mayall depuis quelques années c'est son batteur. Il est vraiment à la ramasse le pauvre et je ne comprends ce choix indigne du père du British Blues. Quand je pense qu'il a eu derrière les fûts des mecs comme Keef Hartley, Aynsley Dunbar ou Colin Allen ça me rend triste.
Quant à la prestation de Clapton, je la trouve très polie vis-à-vis de Mayall, c'est-à-dire à mon sens essayant de faire à peu près la même chose qu'en 66 mais en beaucoup moins bien, sans passion, les enjeux n'étant plus les mêmes, bien évidemment !
Voilà, voilà !